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Le rôle du DAF pour le reporting RSE en PME

21 Nov, 2023

La responsabilité sociétale et environnementale (RSE) des entreprises s’intensifie doublement. D’une part, la loi ajoute régulièrement de nouvelles obligations en Europe comme en France. D’autre part, les acteurs économiques, y compris les PME, intègrent désormais ces notions dans leur business model. Alors, comment mettre en place ce type de rapport ? Pourquoi le DAF se retrouve-t-il tout naturellement au cœur du processus de reporting RSE ? Découvrez comment son métier évolue avec la comptabilité triple capital et le concept de CVO, le chief value officer.

DAF en train d'écrire un reporting rse

Sommaire de l’article

 

Reporting RSE : de quoi parle-t-on concrètement pour une scale-up ou une PME ?

Toutes les PME ou start-ups n’ont pas encore l’obligation d’établir un reporting RSE, donc sur la responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise. Pourtant, la tendance est à la forte croissance de ce type de rapport sur les données extra-financières.

La RSE, une obligation légale qui s’intensifie

La réglementation européenne évolue et les États membres adoptent des lois pour mettre en œuvre ces nouvelles exigences environnementales ou sociétales. S’y ajoutent aussi des textes spécifiques à certains domaines comme :

  • Le bâtiment.
  • Les énergies.
  • La gestion des déchets.
  • La santé au travail.
  • Les émissions de gaz à effet de serre et le bilan carbone.
  • etc.

La plupart de ces textes concernent pour l’instant les sociétés cotées ou les très grandes entreprises. Toutefois, les autres professionnels sont incités à adopter un comportement durable et à mesurer l’impact de leurs activités sur l’environnement.

La directive européenne CSRD : une application progressive y compris dans certaines entreprises du type PME

Après la directive européenne sur le reporting extra-financier (NFRD), voilà la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) publiée fin 2022. Le calendrier prévoit des obligations croissantes en fonction de la taille et du type d’entreprise de janvier 2024 à janvier 2028. Les objectifs sont clairs : le périmètre s’élargit peu à peu.

Par exemple, à compter de 2025, ce sont toutes les entreprises qui dépassent deux des trois critères suivants qui devront appliquer cette directive CSRD sur la durabilité :

  • 250 salariés.
  • 40 millions de chiffre d’affaires.
  • 20 millions de total bilan.

Exemples d’autres obligations des PME et ETI en matière de RSE

La loi de 2015 sur la transition énergétique pour la croissance verte (TEPCV) vise à lutter contre le réchauffement climatique et à améliorer l’indépendance énergétique. Elle impose notamment aux entreprises de plus de 250 salariés d’effectuer tous les quatre ans un audit énergétique.

Quant à la loi Climat de 2021, elle exige que toutes les entreprises de plus de 50 salariés préparent un plan de mobilité afin de réduire les déplacements individuels en voiture. L’objectif vise à encourager des modes plus durables de transport.

Ces deux obligations ne consistent pas a priori à établir un rapport de données extra-financières. Mais, le pilotage de cette conformité suppose aussi un suivi. Cela revient donc à élaborer un reporting du type RSE pour surveiller les critères en question.

Le reporting RSE, une démarche volontariste qui s’intensifie au vu des enjeux dans les PME

La RSE est sur toutes les lèvres désormais. La pression environnementale s’intensifie, quel que soit le secteur d’activité. L’entreprise, même petite ou moyenne ne peut s’exonérer de déployer une démarche, des objectifs et des actions concrètes. Quelle société peut aujourd’hui interagir avec ses clients, ses fournisseurs, ses salariés, sans compter son environnement physique, sans intégrer l’écologie et la durabilité dans son business model ?

Il en va de l’image de marque de l’entreprise. La responsabilité sociétale et environnementale devient un des critères pour choisir un partenaire économique. Même les financements se verdissent. Toutes ces démarches conduisent au développement de plans d’action, d’indicateurs clés et donc de reportings RSE.

Le reporting RSE ou ESG, un reporting extra-financier souvent piloté par le DAF de l’entreprise

Dans cette démarche RSE, le DAF de PME joue un rôle important en tant que business partner des dirigeants. Développer une nouvelle stratégie durable exige en effet de revoir le business model de l’entreprise pour intégrer ces normes ou critères. La performance ne se mesure plus que dans le reporting financier.

Le CVO, le nouveau DAF de demain qui anime la comptabilité triple capital et les données RSE

Avec le reporting RSE, la performance ne se mesure plus uniquement au travers d’indicateurs financiers. Le DAF, déjà business partner des dirigeants, évolue peu à peu vers un rôle plus stratégique orienté sur la valeur. Un nouveau métier émerge pour le DAF, celui de CVO ou Chief Value Officer. Il pilote les trois axes de la performance, soit la valeur financière, environnementale et sociale. C’est le concept de la comptabilité triple capital, créé par Mervyn King : « The Chief Value Officer : accountants can save the planet », soit « les comptables peuvent sauver la planète ».

Le DAF, un manager de PME habitué à établir des indicateurs de pilotage et à mesurer les performances

Le contenu du reporting RSE comprend donc des données financières et extra-financières. Le DAF de PME a l’habitude de coordonner les processus budgétaires avec toutes les parties prenantes. Il assure souvent le pilotage des risques, le contrôle interne ainsi que des projets informatiques en liaison avec la DSI. C’est donc tout naturellement qu’il prend le lead sur ces nouvelles exigences des reportings RSE ou ESG.

Le directeur financier ou CVO participe activement à déterminer les indicateurs clés, à identifier les données pour leur calcul, etc. Le reporting RSE comporte systématiquement des informations sur les trois axes suivants :

L’environnemental, soit par exemple la gestion des déchets dans l’entreprise, la réduction du papier ou l’usage de véhicules électriques.
Le social, avec la sécurité au travail, la diminution des discriminations ou une stratégie d’embauche plus inclusive.
L’économique, soit notamment une politique d’achats responsables, le développement de produits plus durables, tout comme des partenariats y compris financiers plus engagés.

Le DAF, le référent idéal pour mener des projets RSE et rester en veille réglementaire

La réglementation sur le plan environnemental et sociétal ne cesse d’évoluer. Les textes s’empilent et les risques s’accroissent pour les entreprises. C’est essentiel de connaître ses obligations, voire de les anticiper, en fonction des différents calendriers. La recherche d’informations et la veille revêtent de l’importance. Elles alourdissent et complexifient l’activité du DAF de PME. Se faire épauler par des spécialistes aide les entreprises à déployer les processus, surtout si plusieurs chantiers organisationnels, informatiques ou économiques se superposent.

 

Le reporting RSE ne peut se repousser comme la poussière sous le tapis. Vu les enjeux et l’impact sur l’image de marque, il s’intègre désormais à la stratégie de l’entreprise, qu’elle soit soumise à des normes de conformité ou pas. Les DAF se trouvent en première ligne pour établir ce type de rapport sur la triple performance.
PBFI offre aux PME et aux scale-ups des services financiers externalisés, y compris en matière de RSE. Nous vous proposons d’échanger sur vos projets dans le cadre d’une visio avec Pascale Bruyat, la fondatrice de PBFI.

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